Le refus de services en neuropsychologie
Conformément au Code de déontologie des psychologues (RLRQ, c. C-26, r. 212), un neuropsychologue peut refuser de fournir des services s’il estime que les conditions nécessaires à une évaluation rigoureuse ne sont pas réunies, que la demande excède ses compétences, ou qu’un autre professionnel ou service serait plus approprié pour répondre aux besoins formulés.
Si un neuropsychologue juge que la condition mentale d’une personne ne permet pas de poursuivre la démarche évaluative demandée, de façon adéquate et sécuritaire, il peut suspendre temporairement le processus en cours et recommander, dans l’intérêt premier de la personne, une attestation médicale confirmant son aptitude à y participer.
La Clinique NeuroLab est une clinique privée, non couverte par la RAMQ. Ainsi, l’ensemble des services offerts sont payants. Toutefois, selon la couverture d’assurance personnelle de l’individu évalué ou de sa famille, ces frais peuvent être remboursés, en totalité ou en partie. Une facture conforme est remise à la suite du paiement, afin de permettre une demande de remboursement auprès des assurances.
Conformément à leur ordre professionnel, les neuropsychologues ne sont pas autorisés à faire de la psychothérapie, tout comme les psychologues ne sont pas autorisés à faire des évaluations cognitives approfondies. Il s’agit de deux professions complémentaires, mais distinctes. De manière générale, une évaluation neuropsychologique permet de cibler le traitement psychologique approprié.
Au Canada, seul un médecin peut prescrire une pharmacothérapie. Les questions spécifiques liées à la médication (par exemple, le choix du médicament, son ajustement ou ses effets secondaires) ne relèvent pas du champ de compétence du neuropsychologue. Toutefois, une évaluation neuropsychologique peut contribuer à guider un traitement pharmacologique en fournissant des informations objectives et cliniques utiles au médecin traitant.
Selon les normes qui régissent la pratique en neuropsychologie, il est recommandé de ne pas procéder à l’évaluation neuropsychologique d’un enfant de moins de 5 ans, au risque de causer un préjudice. De plus, avant l’âge de 5 ans, il n’existe pas d’outils de mesure standardisés reconnus, ce qui rend l’évaluation non valide sur le plan scientifique et non pertinente sur le plan clinique.
Exception : Les demandes de dérogation scolaire pour les enfants âgés de 4 ans constituent toutefois une exception à cette règle.
La Clinique NeuroLab ne dispose pas des tests psychométriques pour les évaluations gériatriques.
La Clinique NeuroLab ne dispose pas des tests psychométriques pour les évaluations en anglais.
Une collaboration minimale est requise tout au long de l’évaluation. Si la personne évaluée refuse de collaborer, de répondre aux questions posées, d’effectuer certains exercices proposés ou manifeste une opposition marquée ainsi que des accès de colère importants, il devient impossible de poursuivre l’évaluation neuropsychologique.
- Évaluation psychologique effectuée par un psychologue
- Évaluation neuropsychologique effectuée par un neuropsychologue
- Évaluation psychiatrique effectuée par un psychiatre
Le neuropsychologue a l’obligation professionnelle de consulter les rapports d’évaluation antérieurs avant d’accepter une nouvelle demande. Cette précaution vise à préserver la validité des résultats, puisqu’une réévaluation trop rapprochée, avec les mêmes outils psychométriques, fausserait les conclusions. Comme les psychologues, neuropsychologues et psychiatres utilisent des tests similaires, répéter une évaluation à l’intérieur d’un délai minimal de deux ans reviendrait à « refaire la même chirurgie », sans valeur ajoutée sur le plan clinique et avec des risques inutiles.
Exception : Un diagnostic de santé mentale posé par un médecin traitant qui n’est pas psychiatre ne constitue pas une évaluation formelle. Ainsi, il est tout à fait possible d’entreprendre une évaluation neuropsychologique peu de temps après qu’un tel diagnostic ait été suggéré.
La Clinique NeuroLab ne réalise pas l’évaluation du Trouble du spectre de l’autisme (TSA), laquelle doit être effectuée à l’aide de la batterie standardisée ADI-ADOS, en contexte spécialisé. Ces deux démarches (neuropsychologique et TSA) sont distinctes et doivent être menées séparément. Une évaluation neuropsychologique est généralement nécessaire en premier lieu, afin d’écarter d’autres diagnostics similaires, tandis que l’ADI-ADOS a pour seul objectif de confirmer ou d’infirmer un TSA. Dans ce cadre, le neuropsychologue peut ensuite orienter vers une clinique spécialisée.
(Dyslexie, Dysorthographie, Dyscalculie, etc.)
La Clinique NeuroLab n’évalue pas les troubles du langage écrit avant la 2e année du primaire, afin d’assurer la validité et la fiabilité des observations. Avant ce stade, le décodage est encore en cours d’acquisition, la compréhension repose surtout sur le langage oral et les tests disponibles manquent de sensibilité. Une évaluation réalisée après la 2e année permet donc d’obtenir un portrait plus représentatif et un diagnostic différentiel fiable.
Un mandat en neuropsychologie et un mandat en neurologie sont deux démarches distinctes.
En neuropsychologie, l’objectif est d’évaluer le fonctionnement cognitif, attentionnel, langagier, mnésique et émotionnel d’une personne, afin de poser certains diagnostics (TDA/H, Dyslexie, Dysorthographie, etc.) et de formuler des recommandations adaptées.
En neurologie, l’approche est médicale : il s’agit d’examiner le cerveau et le système nerveux sur le plan biologique, au moyen d’examens comme l’IRM, l’EEG ou les bilans sanguins, afin de diagnostiquer et traiter des maladies neurologiques (épilepsie, tumeur, sclérose en plaques, maladies dégénératives comme l’Alzheimer, etc.).
Le neuropsychologue n’est pas habilité à diagnostiquer des troubles mentaux graves tels que :
- Les troubles de la personnalité (par exemple, personnalité limite / TPL)
- Le Trouble bipolaire (types I et II)
- La Schizophrénie, les psychoses ou les délires paranoïaques
- Les dégénérescences fronto-temporales (par exemple, Démence, Alzheimer)
L’évaluation de ces conditions relèvent exclusivement de la compétence d’un psychiatre.
Selon la loi, le neuropsychologue n’est pas habilité à poser un diagnostic en lien avec certains troubles affectifs à caractère traumatique, notamment :
- Le Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
- Mandats IVAC en lien avec un vécu psychologique traumatique
- Les troubles de l’attachement (dossier avec la DPJ, cas d’adaptions internationaux, etc.)
Pour ce type de démarche, il est recommandé de consulter un psychologue spécialisé dans l’évaluation des traumatismes, et non un neuropsychologue. Pour trouver ce type de psychologue : https://www.ordrepsy.qc.ca/fr/trouver-aide
L’évaluation neuropsychologique ne vise pas l’exploration des aspects systémiques (dynamique familiale, conflits conjugaux, mésententes, aliénation parentale). Pour ce type de démarche, une orientation en travail social est recommandée.
Pour ce faire, il convient plutôt de consulter un Centre de réadaptation en dépendance (CRD).
Pour ce faire, il convient plutôt de consulter un(e) sexologue.
La Clinique NeuroLab n’effectue pas d’évaluations à la demande d’un tribunal ou d’un avocat dans le cadre d’une procédure civile ou criminelle. Cette décision permet d’assurer un cadre impartial, conforme aux balises déontologiques de la pratique en neuropsychologie.
À la Clinique NeuroLab, notre dévouement est de vous assurer des évaluations neuropsychologiques de la plus haute qualité, que ce soit pour vous-même ou l’un de vos proches. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir davantage d’informations ou pour planifier une évaluation.